Le développement de l’IA n’est pas une fatalité… Regardez ce qu’ils ont fait !

Le mardi 3 septembre 2024, alors que les technocrates de #Rennes tentaient de promouvoir l’#IA lors d’une délirante #SemaineDeLIA, soutenus notamment par Thales, Orange, Airbus, et même la DGA (armée), les militants de l’AGIR (Assemblée Générale anti-Industrielle de Rennes) ne les ont pas laissé faire. Des membres d’Anti-Tech Resistance étaient présents pour assurer la médiatisation de cette critique en actes de l’Intelligence Artificielle, dans les limites de notre cadre d’action non-violent. Contre le coût écologique de l’IA, la promotion des drones militaires, de la #technopolice et de la surveillance généralisée : perturbations, blocages, chansons, prises de parole sauvages et débats citoyens… Cela afin de remettre en perspectives les « bons côtés de l’IA » que voudraient nous vendre ses promoteurs de gauche et de droite. Car une « bonne » IA de surveillance se retourne toujours tôt ou tard contre la population. #1984 Car une « bonne » IA militaire peut très bien déclencher des guerres ou tuer des civils pour de « bonnes raisons » froidement rationnelles et coloniales. #FreePalestine Parce qu’enfin, l’IA ne poussant pas sur les arbres (mais dans les mines), son coût écologique (et social) - à la production et à l'usage - ne doit plus être un impensé des débats. Pour conserver une planète habitable dans les décennies à venir, nous avons besoin de moins d'autonomie machinale et de plus d’autonomie humaine. Ne nous laissons pas imposer l'IA, organisons la résistance ! « Désormais les défenseurs de cette nouvelle technologie anachronique qu’est l’IA savent qu’ils ne pourront pas faire impunément la promotion de leur jouet aux conséquences, au mieux inconnues, au pire désastreuses. Nous nous dressons face à l’IA et demain nous la chasserons partout où elle voudra s’implanter. » Communiqué de l’AGIR (lien en commentaire) « Pour travailler efficacement à l’élimination du système techno-industriel, les révolutionnaires doivent attaquer le système sur les points où il ne peut s’autoriser à céder de terrain. Ils doivent attaquer ses organes vitaux. […] On peut discuter pour savoir si [l’intelligence artificielle] est la meilleure cible pour blesser le système. Mais que les radicaux gâchent aujourd’hui le plus clair de leur énergie sur des sujets qui ont peu ou pas d’importance pour la survie du système technologique ne mérite pas discussion. Même lorsqu’ils retiennent de bons sujets, les radicaux ne frappent pas où ça fait mal. Aussi, au lieu de trottiner vers la prochaine [marche pour l’écologie], les radicaux feraient mieux de consacrer un peu de temps à réfléchir où frapper le système pour ça lui fasse vraiment mal. Par des moyens légaux, bien sûr. » Extrait mis à jour de « Frapper là où ça fait mal », 2024 (lien en commentaire)