LA MALADIE ÉTRANGE QUI DONNAIT DU PLAISIR AUX FEMMES : L’HYSTÉRIE FÉMININE À L’ÉPOQUE VICTORIEN

Le XIXe siècle en Angleterre fut marqué par le règne de la Reine Victoria, de 1837 à 1901. Durant cette période, il y eut un essor dans les arts, la littérature et la science. Le pays vit l'émergence de grands auteurs tels que Charles Dickens et Jane Austen, qui dans leurs œuvres dépeignaient souvent les complexités de la société victorienne. Les femmes étaient idéalisées, souvent perçues comme fragiles et délicates, prises dans un réseau d'attentes sociales et morales. L'hystérie, du grec “hystera“, signifiant utérus, était vue comme une condition exclusivement féminine. À l'époque victorienne, cela s'intensifiait avec la croyance que la vie urbaine pouvait affecter négativement la constitution féminine. Les femmes présentant des symptômes allant de la fatigue à l'anxiété étaient souvent diagnostiquées ave