Présidentielles 2024. Inédits dérapages de Tebboune à la télévision : Que Dieu protège l’Algérie

Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : L'anticipation de la présidentielle au 7 septembre a été annoncée le 21 mars, sans explications officielles. Le chef d'État a assuré qu'avancer le scrutin de trois mois était «purement technique». Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a laissé planer le suspense samedi soir dans une interview télévisée sur sa candidature à un deuxième mandat lors de la présidentielle anticipée du 7 septembre. «Je ne vais pas répondre, car avant l'heure ce n'est pas l'heure», a dit M. Tebboune, dans un entretien diffusé sur la télévision nationale. Le président a en tout cas exclu «tout conflit au sommet de la hiérarchie sur son maintien ou son départ» de la présidence. «Ce n'est pas le moment», a-t-il répondu, interrogé sur comment il allait «trancher le dilemme» entre les appels à un deuxième mandat et son «entourage immédiat (qui lui) conseille de (se) reposer après 55 ans au service de la patrie». Le président Tebboune, âgé de 78 ans, avait été hospitalisé pendant plusieurs mois en Allemagne après avoir contracté le Covid fin 2020. L'anticipation de la présidentielle au 7 septembre a été annoncée le 21 mars, sans explications officielles. Le chef d’État a assuré qu'avancer le scrutin de trois mois était «purement technique» «Décembre n'est pas la véritable date des élections» en Algérie, a-t-il dit, rappelant qu'en 2019, la présidentielle devait avoir lieu bien plus tôt, mais que «la phase de transition s'était prolongée». Selon lui, «en septembre, les citoyens seront mieux préparés à voter après les vacances d'été et tout le monde sera rentré chez soi». Il s'avère que les explications fournies par Abdelmadjid Tebboune sont tout simplement absurdes et sont dépourvues de légalité constitutionnelle. Dans aucun autre pays au monde, une élection présidentielle ne peut être organisée pour des motivations “techniques“. Une élection présidentielle n'est pas un match de football que l'on peut déprogrammer pour des raisons liées à la météo ou la pelouse d'un stade. Une élection présidentielle doit obéir à un calendrier constitutionnel et Abdelmadjid Tebboune n'a aucunement le droit d'écourter son mandat présidentiel s'il ne démissionne pas de son poste de Chef d'Etat comme le prévoit clairement l'article 88 de la Constitution Algérienne. Le raisonnement de Tebboune est donc dénué de tout fondement légal et la programmation d'une élection présidentielle anticipée obéit davantage à des considérations qui sont totalement personnelles et qui concernent uniquement sa volonté de rester coûte que coûte au pouvoir sans permettre à des “concurrents“ crédibles, fiables et populaires de le défier dans une élection présidentielle ouverte, transparente et régulière. L'interview d'Abdelmadjid Tebboune diffusée le 30 mars 2024 est en vérité une collection de dérapages dangereux et d'aveux à peine voilés sur une volonté manifeste de truquer les futures élections présidentielles pour conserver encore et toujours immoralement le pouvoir. Explications. #pouvoir_algérien #abdousemmar #alger #algériens #algeriepart #tebboune #algérie #elections2024 #présidentielle_2024 # #presiden2024 #présidentielles #president #2024 #7septembre #7septembre2024 #constitution #campagne #lois #dictature #france #paris #macron #resultats #truquage #trafic