1968 : Vivre sous les toits de Paris | Archive INA

Abonnez-vous Cinq colonnes à la une | ORTF | 02/02/1968 Avec leurs fenêtres dans les toits de Paris dominant la ville et ses brouillards, les chambres de bonnes semblent bien romantiques, lorsqu'on est pas obligé d'y vivre. Un monde à part vit pourtant au niveau du 6ème étage. C'est d'abord Claire Etcherelli, prix femina 1967 et ayant toujours vécu en chambre de bonne, parle de la psychologie des habitants de ces chambres. C'est une vieille demoiselle qui vit depuis 58 ans dans une mansarde et dont l'existence est peuplé de chats, de pigeons et de tortues. C'est un jeune américain venu en France pour apprendre le mîme et resté en Europe parce qu'on peut y être pauvre sans trop de honte. C'est un couple de martiniquais qui est obligé d'accrocher deux chaises au mur pour avoir la place de coucher leurs enfants à même le sol. C'est enfin un couple de